Proyecto individual

Le Sénégal entre dans une phase décisive où la politique environnementale ne peut plus être cantonnée à la police de la nature ou à l’héritage colonial de la « conservation-forteresse ». Le symbole du cor de chasse sur les insignes des Eaux et Forêts rappelle une histoire d’extraction et de contrôle cynégétique. Or, le XXIᵉ siècle exige une écologie de la souveraineté, de la valeur ajoutée locale et de la justice territoriale. Repenser ce symbole, c’est ouvrir un chantier plus vaste : aligner nos institutions, nos instruments financiers et notre production scientifique avec les objectifs de résilience, d’industrialisation verte, d’emplois décents et de leadership africain dans la gouvernance mondiale.

Dans cet esprit, l’entretien a abordé (i) l’intérêt stratégique d’une refonte des politiques environnementales au service du développement socioéconomique, (ii) l’usage des fonds verts (FEM, FVC, FA, etc.) comme outils de gestion macrobudgétaire et d’investissement public, et (iii) le repositionnement de l’Université sénégalaise (et plus largement africaine) comme acteur de diplomatie environnementale et de norme dans le système de gouvernance internationale de l’environnement. Revoir l’interview ci-dessous :