Le 26 mai 2025, à l’occasion des Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD), un panel de haut niveau s’est tenu à l’hôtel Sofitel Ivoire d’Abidjan pour débattre des leviers de financement climatique susceptibles de transformer durablement le secteur de l’élevage en Afrique. G2P International a accompagné la GIZ dans l’organisation et la préparation de ce side event stratégique, en appui à la mobilisation d’expertises et à la structuration des messages clés.
Intitulé « Accélérer le financement climatique pour un élevage durable en Afrique », le panel a réuni une centaine de décideurs, d’experts, de bailleurs et de représentants de filières. L’événement a été coorganisé par la GIZ, le CGIAR/ILRI, le CORAF, l’AU-IBAR et la BAD, avec l’objectif de faire émerger des pistes concrètes pour mieux intégrer l’élevage dans les mécanismes climatiques internationaux.
Les échanges ont souligné à quel point l’élevage, bien qu’essentiel à l’économie rurale, à la sécurité alimentaire et aux moyens de subsistance, demeure exposé aux chocs climatiques et constitue une source non négligeable d’émissions de gaz à effet de serre (GES). Les intervenants ont plaidé pour une transition vers des pratiques d’élevage plus durables : gestion des pâturages, amélioration de l’alimentation animale, santé vétérinaire, valorisation des déchets organiques.
Les discussions ont également mis en lumière les défis de financement, de gouvernance et de structuration de projets bancables dans les filières animales. Des représentants de la BAD, du Global Methane Hub, de l’AU-IBAR et du Centre de Suivi Écologique ont appelé à des mécanismes de financement innovants, intégrant les réalités des petits éleveurs, notamment dans les zones arides et semi-arides.
Enfin, le panel a posé les fondements d’une feuille de route commune, insistant sur la nécessité d’un alignement entre politiques nationales, stratégies régionales et opportunités de financement climatique. L’approche multipartite — impliquant États, bailleurs, centres de recherche, secteur privé et éleveurs — a été reconnue comme essentielle pour bâtir des chaînes de valeur animales résilientes, inclusives et bas-carbone.
